samedi 21 novembre 2015

Départ pour Torres del Paine

Nous avons passé quelques jours à Puerto Natales, au Chili, pour s'habituer un peu au vent et à la température locale.
Puerto Natales est plutôt sympa, elle a gardé du charme malgré toutes les boutiques de rando: des petites maisons, certaines de toutes les couleurs, souvent en patchwork de tôles de récupération.




Les Chiliens sont aussi sympathiques, plus faciles à comprendre, et incroyablement zen au volant par rapport aux Argentins.
Nous partons demain matin (dimanche 22 novembre) pour le parc national Torres del Paine.
Au programme, une journée de bateau pour remonter le Rio Serrano de Puerto Natales jusqu'à l'entrée du parc. Puis suivant le temps et l'énergie, entre 7 et 10 jours de randonnée. Donc prochaines nouvelles probablement fin novembre début décembre.
Pas de panique, Torres del Paine c'est un peu la Mecque de la rando au Chili: des chemins balisés, des rangers un peu partout, et pas mal de monde sur le parcours.
La préparation de la rando nous a bien occupés, nous manquons de temps pour mettre les photos de Puerto Natales, promis vous en aurez au retour !

Ajout du 01/12/2015 : album photo de Puerto Natales :
cliquer ici

mardi 17 novembre 2015

De Puerto Madryn à Puerto Natales

Dans le dernier message, on s'arrêtait dans l'après midi du dimanche 15 novembre.

Nous avons ensuite fait connaissance avec des français fraîchement arrivés au camping. Deux gars en vélo et un couple en bus. Ils ont à peu près le même projet que nous, mais comptent descendre plus bas, jusqu'à Ushuaia, avant de commencer à remonter.

Ils viennent de passer 4 jours de camping sur une plage un peu plus au nord. Rien à faire là-bas: pas d'ombre, pas d'eau, la région est semi désertique. Mais la plage est visitée par les baleines, ils ont même pu se baigner avec elles.

Trop tard, on part le lendemain matin, on vient juste de prendre notre billet.

Le soir, on retrouve nos 4 français à la zone de barbecue, et on est rejoints par un couple qui voyage depuis 3 ans avec leurs enfants en camping car. Les discussions se poursuivent jusqu'à 2 heures du matin...

Levés tôt le lendemain matin, on veut arriver tôt à Rio Gallegos, pour essayer de prendre une correspondance. En chemin vers la gare routière, on voit quelques baleines dans la baie.

On arrive à Rio Gallegos mardi 17 novembre au matin, après un trajet moins agréable que le précédent: propreté douteuse, bruit de ventilation, température trop basse pour bien dormir, et mon siège qui s'inclinait tout seul. Enfin ça reste bien supérieur à ce qu'on peut trouver chez nous avec Eurolines: il y a beaucoup de place pour les jambes et les sièges sont confortables: voir ici.
L'avantage, c'est qu'après une courte nuit, on a dormi une bonne partie des 20h de trajet.

La côte Est de la Patagonie, ça ressemble beaucoup à la chanson de Tryo "l'air du plastique" (cliquer): les paysages de steppe aride un peu monotones pourraient être majestueux si les arbres n'étaient pas couverts de sacs plastique près des villes.

Finalement, on saute une étape, on prend un bus directement pour Puerto Natales, au Chili. C'est la porte d'entrée du parc Torres del Paine, où on va faire quelques jours de randonnée.

Comme le bus est à 16h30 et qu'il n'y a rien à voir ni à faire à Rio Gallegos, on reste au chaud dans le terminal de bus. Ce bus là est nickel, plus proche du bus scolaire mais très propre et avec thé et petit gâteau.

On commence à rentrer dans les terres, les montagnes apparaissent, et en s'éloignant des humains, il y a moins de plastique accroché aux buissons. Ça commence à ressembler aux paysages majestueux qu'on imagine quand on parle de Patagonie !

On est maintenant arrivés à Puerto Natales au Chili, nuit en auberge chez Josmar, accueil familial et ambiance cosy. Et à partir de demain, direction le camping Josmar 2, pour se mettre un peu dans le bain et tester le matos. Ici, il fait dans les 5 degrés la nuit, et on perdra quelques degrés dans le parc.

dimanche 15 novembre 2015

Peninsula Valdès et Puerto Madryn

Par ici pour les photos

Après 19h00 de bus nous voici arrivés à Puerto Madryn ; il est 15h. C'est l'heure de la sieste qui dure de 13h à 16h30 voire 17h00. Nous voulions nous renseigner pour louer une voiture: il va falloir attendre...

On larve sur la plage en attendant l'ouverture des magasins. La baie est magnifique mais l'eau n'est pas très chaude disons pas plus qu'en Bretagne (Nord). De toute façon nous avons nos sacs à surveiller.

Après avoir réservé notre excursion pour demain, direction le camping. Puis petit pique nique devant le coucher de soleil.

Samedi, nous avons fait une excursion organisée sur la péninsule: un minibus avec un guide nous trimballe d'un point de vue à l'autre en nous racontant les animaux et l'histoire locale. Et après hésitation, on prend l'option bateau pour voir les baleines à Puerto Piramidès. L'ensemble était très sympa, mais on sent l'exploitation touristique. Heureusement, on est encore un peu hors saison.

Dimanche, journée au calme: toutes les excursions sont très chères, l'après midi est trop chaud pour bouger. On ira sans doute prendre l'air en fin d'après-midi. Depuis le ponton il paraît qu'on peut apercevoir les baleines. Départ demain matin vers le sud pour El Calafate.

Pour l'instant, la côte est surtout balnéaire, y compris Puerto Madryn, avec un coût de la vie élevé et pas grand chose hors des excursions payantes donc on passe assez vite, on prendra sans doute plus notre temps dans les montagnes.

jeudi 12 novembre 2015

Buenos Aires, le "Paris américain"

Albums photos ici

Notre premier jour à Buenos Aires se trouve être un dimanche (8 novembre) : pas de chance !!! Détrompez vous. La ville est hyper animée. 

Le matin nous découvrons le marché de San Telmo dans la rue perpendiculaire à l'auberge. Les stands regorgent de bols à maté, un genre de thé traditionnel dans la région. Il faut absolument qu'on en goûte. Il y a aussi pas mal d'objets en cuir...Et de chapeaux mais nous n'avons pas trouvé notre bonheur.

L'après midi nous rejoignons la visite gratuite sur l'histoire de Buenos Aires. Fernando, notre guide, parle anglais avec un accent espagnol bien prononcé. Ajoutez à ça les rues bruyantes : difficile pour nous de tout saisir mais de ce que nous avons capté c'était très intéressant.

Buenos Aires est une ville d'immigrés, et les riches familles se sont inspirées des styles de chez eux, en faisant tout en plus grand. On trouve côte à côte des immeubles hausmaniens en plus haut, du style de Venise ou Florence en plus gros, de l'art déco, des immeubles en béton façon sixties, un peu d'anglo saxon et d'allemand... Parfois mélangés dans un même immeuble.

On trouve aussi l'avenue la plus large du monde: les autres records étaient plus difficiles à atteindre alors ils ont choisi celui ci.

Le soir, le responsable de l'auberge nous conseille una parilla (restaurant de grillades) pas loin et pas chère. Nous mangeons tous les deux une Bondiola au restaurant Desnivel.

Le deuxième jour nous voulions faire l'autre visite gratuite. Je dis voulions car je nous ai emmenés au point de rdv de la visite de la veille ; il était trop tard pour rejoindre le bon point de rencontre.
Tant pis on la fera demain.

On décide donc de parcourir le quartier de Palermo qui dispose d'un grand parc. Le soleil est au rendez-vous...mais Pierre a oublié la crème solaire!! Pas grave on se cache sous un arbre pour pique-niquer et se poser un peu.

Nous reprenons notre balade dans le quartier. Elle sera un peu écourtée par un ciel menaçant. Ici la pluie ne fait pas semblant ; les bouches de métro sont innondées.

Le soir nous préparons un barbecue sur la terrasse de l'auberge avec deux français rencontrés le matin au petit déjeuner. Les gars ont un peu galéré à allumer le barbecue sans petit bois, mais on s'est régalés.

Le troisième jour nous faisons (enfin) l'autre visite gratuite proposée qui nous fait découvrir de nouveaux quartiers.

Après cette visite très instructive nous filons vers le quartier de Retiro plus populaire puis prenons la direction de l'avenue Florida: la plus grande rue piétonne au monde. Là-bas on peut échanger son argent à des taux intéressants auprès des argentins qui crient "Cambio Cambio Cambio".

Nous rentrons claqués par cette journée de marche!

Le quatrième jour, nous décidons de visiter la réserve écologique. Nous la rejoignons en longeant la Riochuela. En passant on visite la frégate école Presidente Sarmiento qui a fait 37 voyages autour du monde. Elle est passée par Brest, La Rochelle et Royan notamment.

On traverse la rivière par le Puente de la Mujer : un pont piéton qui pivote à 90 degrés.

La réserve est malheureusement fermée donc nous poursuivons notre chemin vers le quartier de la Boca. Il ne faut pas s'aventurer n'importe où car certains coins sont assez mal famés. Notre balade nous mène à El Caminito : ancien quartier de pauvres ouvriers des chantiers navals qui construisaient leur maison avec des matériaux de récupération, aujourd'hui transformé en parc d'attraction pour les touristes dont nous faisons partie.

Le soir direction la Catedral Milonga où il est possible de prendre un cours de tango ou simplement de regarder. Un moyen de découvrir le tango pour pas cher. Le lieu est agréablement étonnant, la décoration est très originale. Ils proposent de quoi boire ou se restaurer à des prix abordables. Bien qu'un peu fatigués nous avons bien apprécié.

Pour le dernier jour à Buenos Aires, nous passons au consulat de France nous signaler, en haut de l'avenue la plus large du monde (ils en sont fiers alors on le répète), puis on comptait redescendre par le port et aviser ensuite. Mais la recherche d'une boulangerie et la pluie nous ramènent finalement à l'auberge. On y passera l'après midi, profitant du WiFi pour envoyer les photos, finir le blog, et préparer l'étape suivante de Puerto Madryn: départ ce soir, arrivée demain après 18h de bus.

mardi 10 novembre 2015

Loin de la capitale

Peut-être avions nous oublié de préciser qu'à Puerto Iguazu nous logeions à l'auberge Nomads?

Avant de prendre notre avion à 19h ce vendredi 6 novembre pour rejoindre Buenos Aires, il nous reste une courte journée à Puerto Iguazu (cliquez ici pour les photos). Nous en profitons pour nous promener en ville. Rien à voir avec Buenos Aires que nous avions entre-aperçu. Ici les maisons sont commencées mais quasiment jamais finies. Comme au Maroc, ils laissent le fer à béton dépasser pour peut-être ajouter un étage plus tard, et les finitions passent souvent à la trappe.
Dans un pays où les dictatures se sont succédées, et avec des crises économiques et des grosses poussées d'inflation, on construit petit à petit, avec les moyens du moment ! Dire que nous on fait des prêts sur 25 ans...

L'entretien des trottoirs par la ville est quasi inexistant: les restaurants et magasins un peu chics ont des trottoirs bien pavés et propres, qu'ils entretiennent et nettoient eux mêmes. Les autres...

Marie, notre amie ergothérapeute, aurait été horrifiée par les rampes pour handicapés: ils ont compris l'idée de base, mais y'a encore du boulot: mais une rampe à 30 degrés sur 1m de haut ne leur fait pas peur...

Bref on a vite fait le tour du bourg!!

A 13h nous retrouvons nos deux américaines Jessy et Virginia pour visiter le refuge pour animaux sauvages Güira Oga. Carmen notre guide est fort sympathique ; elle nous fait découvrir les animaux qu'ils recueillent, comment ils les soignent et les aident à se réintégrer avant de les libérer. La visite est hyper intéressante.

A 16h30, nous sommes à l'aéroport ; l'attente n'est pas si insoutenable puisque nous pouvons converser avec Jessy et Virginia qui prennent le même avion.

Bien que le retour soit assez rapide il est moins supportable qu'à l'aller puisqu'il y a pleins de bébés qui crient lorsqu'on amorce la montée et l'atterrissage. Les pauvres ils devaient avoir mal aux oreilles avec la pression!!!

Nous sommes de retour à Buenos Aires vers 22h. Nous prenons le bus (et oui on devient des pros) pour retourner à l'auberge Tercero del Sur dans le quartier de San Telmo où nous avions logé la première nuit.

Nous avons 4-5 jours pour découvrir cette ville portuaire!!!

dimanche 8 novembre 2015

Et un tampon de plus sur le passeport

Comme prévu, nous prenons le bus le lendemain (c'est-à-dire le 6 novembre pour ceux qui seraient perdus) direction Parque nazional de Iguaçu (et non Iguazu puisque nous passons du côté Brésil)
Le passage à la frontière nous vaudra quelques tampons supplémentaires sur notre passeport.

Il peut paraître étrange d'aller voir des chutes d'eau deux jours de suite mais le côté Brésil offre une vue panoramique des chutes et nous plonge au coeur des gorges du diable...douche assurée! Voyez par vous même en cliquant ici.

Beaucoup de gens sur un parcours assez court, certains passages sont un peu embouteillés. Paraît que pendant la grosse saison touristique c'est l'horreur, on préfère pas imaginer...

Malgré le monde, ça vaut la peine, les angles de vues sont très différents du côté argentin, les deux se complètent bien.

L'après midi nous visitons le Parque des Aves qui se trouve juste à côté. Il propose la visite de nombreuses volières ; c'était plutôt sympa!

Petite astuce pour les voyageurs, comme le parcours de fait en 2h environ, arrivez plutôt sur l'heure de midi, pendant que les groupes sont occupés à manger, ça sera sans doute plus calme.

Adeline et Pierre

jeudi 5 novembre 2015

Entre Argentine et Brésil

Nous avons donc quitté Istanbul mardi 3 novembre en direction de l'argentine. Après avoir traversé l'océan Atlantique, nous faisons une escale de 2h00 à Sao Polo: un petit pas au Brésil. Il nous faudra encore 2h00 pour rejoindre Buenos Aires en avion...
...et encore 2h de Bus pour rejoindre le centre ville. Il paraît qu'il est quasi impossible de prendre le bus quand on n'est pas argentins. Il est vrai qu'il est difficile de s'y retrouver car rien n'est indiqué dans le bus et les arrêts sont bien cachés. Nous arrivons tout de même à bon port. Il faut dire que nous avons été plus malins cette fois ci puisque nous avions la ligne de bus, la carte de Buenos Aires, le nom et l'adresse de l'hôtel.

Il est plus de minuit lorsqu'on peut enfin s'allonger. Mais pas de grasse matinée en perspective puisque notre avion décolle à 11h00 le lendemain pour Iguazu. Heureusement l'aéroport pour les vols domestiques est proche de notre Auberge.

Après 2h de vol nous voici à Puerto Iguazu. Nous partageons un taxi avec 2 américaines pour rejoindre le centre. Nous n'avions pas réservé d'hôtel mais il reste de la place dans l'hôtel où logent nos "covoitureuses"!

Nous prenons le temps l'après midi de faire un peu de lessive puis de découvrir la ville après l'averse.

Le lendemain nous prenons le bus pour Le Parque Nacional Iguazu. Le site est magnifique, les chutes se succèdent plus impressionnantes les unes que les autres à commencer par la Garganta del diablo. On s'est un peu fait mouiller mais rien à voir avec ceux qui ont payé pour approcher les chutes en bateau.

Le parc est gorgé de coatí et de papillons mais aussi de singes, de lézards, de toucans et d'autres oiseaux non identifiés.

Cliquez ici pour les photos

Demain nous espérons un paysage tout aussi spectaculaire avec la visite des chutes côté Brésil !

mercredi 4 novembre 2015

Une nuit à Istanbul

Cliquer ici pour les photos

Le vol nous amène en Turquie pour une escale d'une nuit. Istanbul est le hub de Turkish Airlines, qui a un excellent rapport qualité prix pour aller en Argentine.

Depuis l'aéroport international, on prend le bus, puis le tramway pour rejoindre le quartier de Sultanahmet, la vieille ville.

Leur principe de carte de bus n'est pas expliqué sur les panneaux, mais un gars nous explique. On achète une seule carte rechargeable pour nous deux, un peu d'argent dessus, et il suffit de bipper la carte deux fois en prenant les transports.

Pour les cartes géographiques, on utilise principalement la super appli osmAnd pour Android: on télécharge les cartes qu'on veut pour les utiliser hors connexion plus tard. Prévoyants, on a toutes les cartes d'Amérique Latine, même les pays où on n'a a priori pas prévu d'aller, sur un smartphone et 2 liseuses.

J'ai juste zappé la carte de Turquie... Et Adeline a oublié de noter l'adresse de l'auberge, belle équipe !

Trouver une adresse inconnue dans une ville inconnue, pas de panique. Il y a devant chaque restaurant un serveur très sympa et qui parle bien Anglais, dont le job principal est de faire rentrer le touriste dans sa boutique, mais qui aide volontiers l'étourdi.

On arrive à l'auberge Best Island vers 22 ou 23h, on pose les sacs et on repart en ville.

Une soirée c'est beaucoup trop court pour Istanbul, notre visite de limitera au détroit du Bosphore, et quelques mosquées de l'extérieur, mais on en profite bien.

Encore un endroit qu'on ajoute sur la liste des "à voir plus tard".

Le lendemain matin, on prend une navette pour l'aéroport, plus cher que le métro mais aussi beaucoup plus rapide, parce que notre avion est assez tôt.

En avion pour l'Argentine !
Suite au prochain épisode.

Pierre