jeudi 5 mai 2016

Chavin de Huantar, les origines

Il est temps de conclure cette aventure ! Voici la dernière balade, le 17 avril 2016.

Et on finit... par le début ! La civilisation Chavin date de 1500 à 200 av. JC environ, et beaucoup de grandes civilisations précolombiennes en ont hérité quelque chose.


vendredi 29 avril 2016

Trek de Santa Cruz, superbe mais lamentable


À Vaqueria le 13 avril, le billet 21 jours pour le parc Huascarán en poche, nous sommes d'attaque pour attaquer le trek de Santa Cruzpor nos cuento”, c'est à dire en indépendants, sans agence. C'est officiellement interdit, mais tout à fait possible.

Pour plus de détails sur les formalités, voir l'article précédent.


jeudi 28 avril 2016

Huaraz et la Cordillera Blanca

Huaraz est une des bases pour explorer la Cordillera Blanca, dont la Laguna 69, et le légendaire trek de Santa Cruz.
Laguna 69

lundi 25 avril 2016

Trujillo et Huanchaco, ruines en bord de mer

Jeudi 7 avril, nous arrivons à Trujillo.

Au programme, des ruines pré-incas impressionnantes, et la mer. 

Huanchaco

mercredi 20 avril 2016

Cajamarca, la fin des Incas

Les 5 et 6 avril, nous avons fait une petite escale à Cajamarca, qui est surtout célèbre pour être le lieu où les Espagnols ont vaincu les Incas.

En 1532, Pizarro et ses 168 hommes et quelques chevaux attirent l’Inca Atahualpa dans Cajamarca. Ils capturent Atahualpa, et massacrent quelques milliers d'indiens qui l'accompagnent. Les indiens ne connaissaient pas les fusils et les chevaux, et leurs armes n'étaient pas très efficaces contre les armures.

Atahualpa propose une rançon: il livre aux Espagnols des tonnes d'objets d'or et d'argent qui seront fondus en lingots. Pizarro prend la rançon et tue Atahualpa. Comme quoi on peut très bien avoir l'Inca, l'argent de l'Inca, et violer sa femme de temps en temps… 

Place d'Armes

mardi 19 avril 2016

Revash, cimetière avec vue panoramique

Le 4 avril, on prend le combi (minibus) à 10h30 de Chachapoyas à Yerbabuena, village le plus proche de Revash. 

Revash

lundi 18 avril 2016

Tetris masters, en route pour la France

Après avoir battu notre record de Tetris, on n'attend plus que le taxi pour l'aéroport.


Le prochain déménagement, on le fait en Microcar ?

On arrive en France le 20 au matin, retour à Rennes pour le premier mai.

A bientôt !

Chachapoyas, peuple des nuages

Après une courte escale à Tarapoto, nous avons passé quelques jours à Chachapoyas, du 31 mars au 3 avril.

Chachapoyas est perchée à environ 2000 mètres, souvent entourée de nuages d’où son nom: chacha = peuple et poyas = nuages. Une cascade géante et des ruines pré-incas nous attendent !
Kuelap

sur ordi, cliquer sur "plus d'infos" pour afficher la suite

dimanche 17 avril 2016

Tarapoto, Yurimaguas et Lagunas, aux portes de l'Amazonie

Samedi 19 mars, nous prenons le taxi tôt, pour l'aéroport de Lima, et direction Tarapoto, aux portes de la jungle. 
 
Lagunas

sur ordinateur, cliquer sur "plus d'infos"

samedi 16 avril 2016

Jungle à Lagunas: 8 jours inoubliables

Dimanche 20 mars, c'est parti pour 8 jours de pirogue dans la jungle ! On termine les préparatifs chez Acatupel pendant qu'une pluie battante s'abat. Ça promet !


sur ordinateur, cliquer sur "plus d'infos"

dimanche 10 avril 2016

en attendant la jungle

On a pris un peu de retard: la fin approchant, on force un peu le rythme, plus beaucoup de temps / courage (rayez la mention inutile) pour le blog.

Aujourd'hui, après avoir passé la journée à courir à travers Huaraz pour essayer de réunir des infos sur le Santa Cruz Trek, on est prêts à partir pour 5 jours de rando. Il est 22h30, on prend le bus à 5h30 demain, et cet article sur la jungle n'est toujours pas posté, donc il attendra encore un peu.
Pour vous donner de quoi patienter, voilà une sélection de photos parmi le millier qu'on a prises en 8 jours…


L'article complet et les légendes des photos à notre retour ;)

lundi 21 mars 2016

Lima, mer et klaxons

Dimanche 13 mars, après une vingtaine d’heures de bus, nous voici à Lima, capitale du Pérou. De retour au niveau de la mer, dans le désert, après plusieurs semaines en altitude.

On passe 5 jours à Lima, le temps de découvrir la ville et d'organiser la suite du voyage. Plutôt qu'un récit chronologique par forcément passionnant on vous a fait quelques albums photos.

Pour ceux qui lisent sur ordinateur : cliquez sur “plus d’infos” ci-dessous

dimanche 20 mars 2016

De Machu Picchu à Choquequirao à pieds: Pérou authentique !

Après notre bain de culture mercantile au Machu Picchu, nous prenons nous sacs à dos direction Choquequirao, des ruines paraît-il superbes, et quasi désertes car à 2 jours de marche de la civilisation (euh, on va dire plutôt à 2 jours d'une route). Un téléphérique est en projet mais pour l'instant on peut encore en profiter peinard.

Le chemin, surnommé “Camino de los locos” (chemin des fous) fait 110 km, passe de 2000 à 4500 mètres. D'après les locaux, y'a quasiment que des Français à s'y aventurer. Les chemins sur lesquels on marche sont utilisés au quotidien par les locaux, on dort et on mange chez l’habitant.
On a décidé de le faire à l'envers, de Machu à Choquequirao, plus facile pour réserver les entrées du Machu.




Pour lire l'ensemble de l'article, relativement long d'ailleurs car il raconte une semaine d'aventures, cliquez sur 'plus d'infos' ci-dessous

samedi 19 mars 2016

Le Machu Picchu, pas trop cher

Pour visiter le Machu Picchu, la ville de Aguas Calientes (ou Machu Picchu Pueblo) sert de camp de base. Elle est desservie seulement par une voie ferrée, pas de route.

La manière classique mais chère, depuis Cusco, c'est de prendre un bus jusqu'à Ollantaytambo, puis le train. La cinquantaine de km de train coûte une centaine de dollars.

Comme on n'est pas fans de ce genre de foutage de gueule, on choisit l'autre manière…

Cliquez sur "plus d'infos" en dessous

vendredi 18 mars 2016

Départ pour la jungle

Nous avons beaucoup hésité pour les dernières semaines de voyage : Equateur ou Colombie ? Finalement, nous avons décidé de prendre notre temps pour visiter le Nord du Pérou. Faudra revenir pour l’Equateur, la Colombie, et le Brésil aussi parait-il !

Nous prenons l’avion samedi matin pour Tarapoto, puis bus et bateau jusqu’à Lagunas, où l’association de guides Acatupel nous attend pour un séjour dans la forêt amazonienne d’une durée à définir, sans doute une dizaine de jours. 


Puis nous redescendrons tranquillement vers Lima, d’où nous repartirons vers l’Europe aux alentours du 20 avril.

Quelques articles qu’on a préparés vont apparaitre automatiquement sur le blog, un par jour jusqu’à dimanche, et après ça sera silence radio le temps de retrouver internet. En cas de besoin, essayez par SMS sur nos deux numéros, peut-être qu’un des deux passera…

Hasta luego !

Cusco, medley colonialo-inca

Le 29 février, nous débarquons à Cusco, Qosq’o en quechua qui signifie nombril, capitale de l'empire Inca. Ville d’altitude dont les palais et temples Incas ont été détruits quand les Espagnols ont débarqué pour construire des églises et autres bâtiments à la place. On trouve donc des bâtiments coloniaux construits sur des fondations incas, certaines en énormes pierres de taille parfaitement ajustées sans mortier.


Pour lire la suite, cliquez sur 'plus d'infos' ci-dessous

mercredi 16 mars 2016

Cañón del Colca, dénivelé et petits villages

L'attraction phare d’Arequipa est le canyon de Colca, le second le plus profond du monde, devant le Grand Canyon: 3400 mètres entre le Colca et le plus haut sommet.
Il y a bien des tours organisés qui emmènent voir quelques villages, mais ça ne nous branchait pas trop. En fouinant un peu, et avec l'aide de l'office de tourisme, on découvre qu'en suivant le canyon, après les villages touristiques, il y a une partie plus sauvage, plus encaissée, et propice à la rando, à condition de ne pas avoir peur des côtes.



Pour voir l'ensemble de l'article cliquez sur "Plus d'infos" juste en dessous :

Arequipa, ville blanche

Mardi 23 février, le bus de nuit nous dépose vers 5h du matin au terminal d’Arequipa (2300 m), première ville péruvienne de notre périple. On se pose dans un coin du terminal, on attache les sacs ensemble et on attend tranquillement qu'il soit assez tard pour aller en ville.

photos ici


Le terminal est à 3 km du centre, dans une zone industrielle, donc on prend un taxi. Il nous demande ce qu'on cherche: une auberge basique bon marché, avec cuisine. Il nous emmène dans une auberge sans panneau, 50 soles (12€), assez joli. Le ménage est approximatif, mais les draps sont propres, la dame est adorable, et l'eau chaude fonctionne.


Les guides touristiques disent toujours que si on laisse le taxi conseiller un logement, il emmène chez ses copains. Évidement, et alors?


Après avoir posé les sacs, on part découvrir la ville d’Arequipa. 



Sur la Place d’Armes, on se fait alpaguer par la rabatteuse d'une agence de voyage qui brade les dernières places pour remplir son bus, pour la visite des alentours.


Nous voici donc partis pour la visite. On commence par 2 points de vue sur la ville et les volcans.





Arequipa a une histoire géologique mouvementée. La proximité des volcans a fourni une belle pierre blanche, le sillar, dont on a fait de beaux bâtiments. Mais les tremblements de terre sont très fréquents. En dessous de 6 sur l'échelle de Richter, c'est à peine si les Arequipeños le remarquent… Le dernier gros, magnitude 8,4 en 2001, à fait pas mal de dégâts mais les Arequipeños sont têtus, et ont reconstruit. Le volcan Misti (5800m) est en activité et sous haute surveillance.
Les autres volcans sont éteins: le Chachani (6075m) et le Picchu Picchu (5571m). On peut les gravir, mais on a eu notre dose de mal des montagnes pour l'instant au Huayna Potosí…


Dommage que les nuages cachent une partie des volcans, mais à cette saison c'est normal. Photos vite fait, et il faut remonter dans le bus.


Le tour nous emmène ensuite au Manoir du Fondateur, Garcí Manuel de Carbajal. Le coin est occupé depuis 7000 ou 8000 ans, mais la fondation officielle date des conquistadores. On traverse quelques pièces au pas de course, et vite vite, dans le bus !





Dernière étape, le moulin de Sabandia. Contrairement à nos moulins à grande roue, ici l'eau dévale une rigole en pente qui se rétrécit, et vient entraîner une turbine à axe vertical, qui ressemble à nos turbines modernes. 


Quelques autres curiosités: un arbre nommé “la main de Dieu” (ça fait penser à Maradona non ?) à cause de la forme de ses branches ; quelques lamas et alpagas ; et un imposant taureau de combat.




Les taureaux de combat sont une coutume locale: on met une jolie vache en chaleur, et 2 taureaux en manque. Les messieurs se bagarrent jusqu'à ce qu'un des deux anbandonne. Mais en ce moment c'est pas la saison des chaleurs, donc on ne pourra pas en voir.


Pas le temps de rêvasser dans le jardin du moulin, il faut déjà remonter dans le bus, et retour en ville.


Ce tour au pas de course nous a confortés dans notre opinion sur les tours organisés… Il nous a quand même permis de sortir un peu de la ville pour pas trop cher. Si on avait payé plein tarif à 10€ chacun on aurait été un peu dégoûtés.


Après manger, on va au marché. Pierre a perdu son 2ème couteau, mais il n'y a que de la camelote au marché, pas de coup de coeur. Et on fait le plein de fruits et légumes pour le repas du soir: en Bolivie on mangeait pas cher, mais un peu toujours la même chose, on est en manque de vitamines.




Extinction des feux à 20h pour 12h de sommeil, il faut rattraper la courte nuit de bus.


Mercredi matin, pas grand chose, on s'occupe du blog, quelques formalités pour l'appartement, et on prépare la rando du lendemain.


L'après midi, on avait prévu un musée, mais finalement, on fait après midi gastronomique, puisqu'il paraît que c'est une des attractions d’Arequipa: rococo relleno (poivron farci), chicharrones (poitrine de porc avec couenne), puis queso helado (traduit par “fromage glacé”, c'est en fait une glace vanille locale).  Au moment où on pense aller au musée, on se laisse séduire par l’happy hour et le maracuya sour, cocktail local aux fruits de la passion, et on discute avec nos voisins de terrasse.


Du coup, il est temps de faire quelques provisions pour la rando, et de rentrer à l'auberge après cette journée harassante, pour préparer nous sacs de rando.


De jeudi à samedi, rando au canyon de Colca, le 2ème plus profond du monde (3400 mètres de dénivelé maxi !). On en parlera dans le prochain article.


Dimanche 28 février , on est réveillés à 6h30. On commence à se mettre à l'heure locale: c'est l'heure solaire, le jour de lève à 5h30 et se couche à 18h !


A 10h, on est sur la place d'armes pour le Free Walking Tour, organisé par les étudiants. On a le droit à la fin de la parade militaire, apparemment traditionnelle tous les dimanches par ici.





La visite guidée à pieds est un moyen sympa de découvrir la ville.


La guide nous fait visiter la cour d'un collège jésuite et nous explique la symbolique des sculptures. Comme d'habitude, la culture andine se dissout dans le catholicisme: le serpent (fertilité et symbole du sous sol), le puma (sol), et le condor (ciel) sont en bonne place. Les boissons favorites: chicha (mais fermenté) et grappes de raisin. L’enfant Jesús a des vêtements locaux, et rappelle les sacrifices d'enfants à la montagne que les Incas faisaient parfois. Si si, les Incas pratiquaient le sacrifice humain. Il y a aussi le cacao, qui servait de monnaie dans la jungle, et l’Ayahuasca, préparation hallucinogène traditionnelle des chamanes d'Amazonie.



On profite d'une vue sur les volcans, mieux dégagés aujourd'hui. 


Puis on découvre des quartiers anciens, où quelques familles vivent toujours dans une seule pièce sans fenêtre et avec salle de bains partagée, malgré l'insistance du gouvernement qui voudrait les déplacer vers plus de confort à l'extérieur de la ville et récupérer la zone pour le tourisme.




Et pour finir, une rapide visite d'un magasin d'alpaga permet d'en apprendre un peu plus sur les lamas, les alpagas, et le travail de la laine. Un des alpagas est un sosie de rasta !



Le midi, poisson dans un restaurant repéré pendant le tour, notamment le ceviche, poisson et fruits de mer marinés au citron, “cuits” par l'acidité du citron.


On comptait passer l'après midi au parc, au nord du centre. Mais l'entrée est payante et il y a une grosse fille d'attente, donc on se balade un peu et on finit par rentrer de poser sur l'herbe de l'auberge.


A 20h, on prend le bus pour Cuzco. Cette fois on s'est fait plaisir: après quelques nuits chaotiques dans des bus locaux, on prend un billet 2ème classe chez Oltursa, une compagnie haut de gamme, avec dîner, couverture, coussin, et le son qui fonctionne pendant le film (le bonheur est fait de choses simples !).

lundi 14 mars 2016

L'Isla del Sol : le must de la bolivie paraît-il

Petite île sans aucun véhicule, c'est une escapade agréable pour qui aime marcher.

Photos de l'excursion par ici.

Aujourd'hui dimanche 21 février, jour des élections pour le fameux référendum bolivien sur le nombre de mandats présidentiels (pour les curieux jetez un oeil en bas de page pour plus d'explications), il n’y a qu’une compagnie qui a l’autorisation de partir pour l’Isla del Sol.

Billet de bateau acheté la veille, nous voici à attendre sur les quais pour le départ de 8h30. Il y a un monde fou ; d’ailleurs on retrouve Alice, qui a fait la route de la mort avec nous.

Le premier bateau s’en va et les flics n’autorisent pas le remplissage d’un deuxième bateau. Apparemment la compagnie n'avait le droit qu'à un bateau et a “un peu surbooké”… Évidemment les gens s’énervent car on nous a assuré qu’on pourrait partir malgré les élections. Au final, après une petite négociation entre l'agence et l’autorité, nous embarquons.

Nous débarquons au nord de l’île, au village de Challapampa.


Il y a quelques ruines inca à visiter au nord telles que le “labyrinthe”. Le palais del Inca est surnommé ainsi car d’une pièce à l’autre on est perdu et le passage entre chaque pièce est parfois étroit. Au centre se trouve un puit avec une source sacrée. 

 

Au nord de l’île les plages sont magnifiques, au bord de la montagne avec une eau turquoise. Certains y plantent leur tente pour quelques jours. Il vaut mieux qu’il ne pleuve pas.


Après la visite des ruines, nous empruntons le chemin des crêtes du Nord au Sud. C’est chouette de voir les deux versants de l’île en même temps. Un petit côté désagréable: il faut payer un droit de passage à chaque changement de commune, environ 5€ au total. Bon, pourquoi pas, mais on a été contrôlés 5 fois, 10 contrôleurs au total, ça en devient énervant…

Le paysage, montagneux et aride au début, devient petit à petit moins austère pour finir avec des cultures en terrasses.





Il paraît que ça ressemble aux cyclades ou à la Corse mais ne connaissant ni l’un ni l’autre on ne comparer.

Un peu avant d’arriver au village de Yumani au Sud, on croise Grégory, rencontré à Sucre, qui se trouve sur l’île depuis deux jours avec Flora. Il nous conseille une chambre chez l’habitant puisqu’ils y sont très bien.

Sur place, on découvre une chambre propre avec salle de bain privative pour 7€. La maîtresse de maison nous propose même le dîner: parfait.

En attendant le repas, on visite le petit village et on grimpe au Cerro Chequesani. On devra attendre une heure avant le coucher du soleil en bouquinant. Un petit garçon et sa grande soeur sont postés au mirador à vendre des babioles aux touristes. Ils insistent lourdement pour qu’on leur achète quelque-chose. Dès que le soleil se cache on fuit. De toute façon les lumières ce soir ne sont pas extraordinaires.


Il pleut toute la nuit, et le lendemain matin le déluge n’a pas cessé. On aurait voulu voir les ruines du temple inca près du port mais le temps n’a pas l’air de se dégager alors on va suivre Gregory et Flora et prendre la bateau de 10h30.

Totalement équipés de K-way (même le sac à dos à le droit à sa couverture), et le parapluie protégeant le visage, on part affronter la pluie pour descendre sur le port.


Les ruelles se transforment en ruisseaux, et le sol devient glissant.


Heureusement, la pluie se calme quand on approche du port.

D’ailleurs le soleil se pointe pendant la traversée, il n’y a presque plus de nuages. Par ici à cette saison, le temps est aussi changeant qu’en bord de mer.

Ça aura été une escapade sympa pour conclure notre séjour au bord du lac Titicaca. Mais pas aussi fou que ce qu'en dit le Lonely Planet: les paysages sont superbes mais l'ambiance très touristique nous a moins plu que celle de la rando sur la presqu'île.

A Copa l’après-midi se passe tranquillement: écriture du blog, préparation des sacs, far niente sur la plage…

À 18h, nous prenons un bus pour Arequipa. Le passage à la frontière nous vaudra un tampon de plus: celui-ci est rose!! Et une nouvelle monnaie à apprivoiser… 4 Soles péruviens = 1 €, pas trop dur.


Pour les intéressés : référendum du 21 fevrier en Bolivie
La constitution bolivienne autorise au maximum 2 mandats présidentiels consécutifs. Le président actuel, Evo Morales, veut faire modifier la constitution pour briguer un 3ème mandat à la fin de l'actuel, demande qui passe par un référendum. Le pays est divisé entre les pro-oui qui voient une chance en Evo, premier président d'origine indigène et pauvre, qui a notamment amélioré l'accès à l'éducation et les routes, et les pro-non, qui sont soient des opposants politiques, soient des gens qui ont en mémoire les successions de dictateurs et se méfient des “présidents à vie”. Apparemment le non l'a emporté d'un pouillème.