vendredi 22 janvier 2016

Valparaíso: un joyeux bazar !

Après une nuit de bus, nous débarquons à Valparaíso le 7 janvier en début de matinée. On fait du porte à porte pour trouver une auberge. On atterrit finalement à Pata Pata, dans la rue Templeman.
Les patrons sont des Chiliens, qui louent la maison à des Allemands. L'ambiance est très festive, très sympa pour rencontrer du monde. Un peu bruyante, mais on vient à Valpo pour l'ambiance, pas pour du calme.
La principale activité à Valparaíso, c'est de se balader au hasard. Ça monte, ça descend, on passe par des petits escaliers, où un des funiculaires qui fonctionnent encore. Les points de vue de succèdent, les graffitis aussi. Les maisons sont souvent très colorées, surtout celles qui vivent du tourisme.




La montée au Cerro Artillería donne une belle vue sur le port et ses bateaux militaires et de commerce. 
Il y a aussi des maisons branlantes, délabrées, qui nous rappellent qu'au Chili, pour ceux qui ont un travail, une fois payé le loyer il reste à peine de quoi manger. Quelques bâtiments en ruine sont témoins du tremblement de terre de 2010.
Ce qui frappe à Valpo, c'est le désordre général: dès qu'on sort des grands axes, il y a des tas d'ordures, ça sent l'urine. La ville manque cruellement de poubelles et de toilettes publiques, et les centaines de milliers de gens qui ont déferlé 10 jours plus tôt pour le célèbre feu d'artifice du 31 janvier n'ont pas du arranger les choses. Il faut regarder où on met les pieds pour ne pas marcher dans un trou ou une crotte de chien. Dur pour Pierre qui marche souvent le nez en l'air…
Si on fait abstraction de ça, c'est une ville attachante, avec sa vie et ses couleurs.

On passe aussi une journée à Viña del Mar, la station balnéaire voisine, où les Chiliens viennent profiter de la plage et voir un peu de verdure.

Viña n'est pas d'un intérêt phénoménal pour nous: ça ressemble à nos stations balnéaires bétonnées de la même époque. Mais c'est reposant un peu de calme et de propreté.




Le musée historique de Viña est l'occasion d'en apprendre un peu sur l'histoire de l' Île de Pâques et sur les peuples indiens.
On n'a pas goûté l'eau: à marée haute, les gens étaient bien tassés sur le sable et dans l'eau. De toute façon, à cette saison l'eau est entre 15 et 17 degrés…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire