lundi 22 février 2016

Route de la Mort : 56 km de descente en VTT

Le 17 février, après plusieurs reports pour cause de blocus routier à la sortie de La Paz, c'est parti pour la "route de la mort" !

On vous racontera La Paz et le Huayna Potosi dans un prochain article...

Derrière ce titre un peu ronflant, se cache une des anciennes routes d'accès à La Paz. Large d'une voie, non goudronnée, à flanc de montagne, elle était parcourue par les camions, bus, voitures et compagnie allant dans les deux sens. A cette époque, il y avait beaucoup d'accidents, d'où son titre de "route la plus dangereuse du monde". Il n'était pas rare qu'un éboulement embarque un véhicule et coupe la route plusieurs jours.

Aujourd'hui, une nouvelle route goudronnée et à deux voies a été construite, l'ancienne route est devenue une attraction touristique avec péage à l'entrée, parcourue surtout par des vélos, et quelques minibus. Au programme, 56 km de descente, sur une piste gravillonnée, avec des paysages magnifiques.

Toutes les photos ici.

Les minibus nous amènent à "la Cumbre", où on découvre les vélos avec une heure de descente sur bitume.

Après un petit casse-croute et quelques km de bus pour passer une montée, nous voilà au début de la Route de la Mort. Casque intégral, protections et gros freins à disque, c'est parti pour l'aventure !



Les photos sont plus parlantes pour raconter l'aventure, dommage que celles de l'agence soient un peu blanchâtres.


Un éboulement a embarqué un bout de route, pour l'instant elle n'est praticable que par des 2 roues...



A la fin de la descente, une "piscine naturelle" nous attend. En fait, un ruisseau dans lequel on peut s'allonger à condition de s'accrocher à un caillou, mais après quelques heures à suer dans un k-way, ça fait toujours du bien !


Après un repas, nous rentrons à La Paz par une bonne route goudronnée, qui nous laisse plus le temps d'admirer le paysage : en vtt, bien concentrés, on n'avait pas toujours le temps de regarder...


Même les vraies routes ne sont pas à l'abri d'un éboulement...


Pas si impressionnant en vélo, de beaux paysages et des bonnes sensations pour ceux qui aiment le vélo. Ca demande quand même d'être bien aguerri : il y a eu quelques bobos dans le groupe. Mais on peut imaginer ce que ça donnait avec des véhicules dans les deux sens, sans les rails de sécurité (posés pour les touristes), les passages à gué jusqu'à 40 cm de profondeur et les zones de croisement minuscules. Sur cette route on roule à gauche, ça veut dire que le conducteur qui descend la route était du côté du précipice !

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