Dimanche 13 mars, après une vingtaine d’heures de bus, nous voici à Lima, capitale du Pérou. De retour au niveau de la mer, dans le désert, après plusieurs semaines en altitude.
On passe 5 jours à Lima, le temps de découvrir la ville et d'organiser la suite du voyage. Plutôt qu'un récit chronologique par forcément passionnant on vous a fait quelques albums photos.
Pour ceux qui lisent sur ordinateur : cliquez sur “plus d’infos” ci-dessous
On commence par l’auberge “1900 backpackers”, qui est en coup de coeur dans le Lonely. Le prix a doublé par rapport au Lonely, donc allez vous faire voir, commence à bien faire ce genre de pratiques ! La pension de la famille Rodriguez nous offre un accueil familial agréable, malgré la rue bruyante.
Plusieurs voyageurs nous ont déconseillé d’aller à Lima, mais on a décidé d’y aller quand même, notamment pour passer voir Walter, un copain. On n’a pas regretté : c’est une capitale avec les défauts habituels, mais Lima a quand même un certain charme.
Le plus insupportable ? Les klaxons. Ils klaxonnent en permanence, pour rien. Un taxi qui passe à vide va klaxonner pour voir si on veut monter dans sa voiture. Une voiture sur six est un taxi ! En arrivant à un carrefour sans feu, il faut klaxonner pour prévenir qu’on arrive. S’il y a un feu, on peut toujours klaxonner, ça fait pas de mal ! Et bien sûr, les embouteillages avancent mieux quand on klaxonne…
On se dit que celui qui a interdit le klaxon en ville en France est un génie !
Dans les rues de Lima autour de la Plaza de Armas, quelques beaux bâtiments. Ici aussi, on participe à un tour guidé à pieds.
Dans le quartier chinois, où on mange un énorme “arroz chaufa” (riz frit, fusion de tradition asiatique et locale, un genre de riz cantonnais péruvien). C'est très vivant, avec le marché et beaucoup de commerces. On connaît les pickpockets, tout est à l'abri, mais pas de tentative détectée.
On visite aussi le musée d'anthropologie et d'histoire pour essayer de combler nos lacunes en histoire. La lecture du livre “Que sais-je: Histoire de l'Amérique Latine” de Pierre Chaunu est également très instructive pour la colonisation et l'indépendance: plutôt abordable et pas trop long.
Au musée de la gastronomie, on se rend compte qu'on a encore plein de choses à goûter. Pourtant on a l'impression de faire que manger ! On répare quelques manques le soir même, avec un repas de nourriture de rue.
Miraflores et Barranco
Miraflores, c'est le quartier résidentiel riche, et des grandes plages plus adaptées au surf qu'à la baignade. Le front de mer avec ses falaises érodées est original.
La zone autour du centre commercial Larcomar est sympa dans le style “verre et béton”, et le coucher de soleil est superbe vu de là-bas !
En s'éloignant de la mer, il y a surtout des immeubles résidentiels protégés par clôture électrique, pas passionnant.
Il y a quand même les vestiges Huaca Pucllana, des constructions en briques de terre crue datant de +200 à +500, dont une immense pyramide. Photos ici
On se fait un petit plaisir : une grosse coupe de glace et des churros trempés dans le chocolat chaud. Prix presque européens, y’a de quoi faire 3 repas à deux avec le montant de l’addition, mais ça fait du bien !
Barranco est plus paisible et plus charmant: il a gardé pas mal de maisons coloniales même si certaines manquent d'entretien.
On y rencontre Walter un soir, dans la brûlerie-café qu’il tient, où il vend le café produit par son père et un autre petit producteur. Il nous fait gouter un café extrait par une technique à froid au goutte à goutte, original, fort et doux à la fois. Et bien sûr, un expresso. Ca change du Nescafé habituel ! On y retourne quelques jours plus tard pour le goûter, l'occasion de tester quelques uns de ses cafés glacés, et une super tarte au chocolat.
Voir sur Google maps: Finca la Campiña
Attraction “Magie de l'eau”
Quand la nuit tombe, le Parc de la Réserve se transforme en un immense et féérique spectacle son et lumières avec ses fontaines. Adeline trouve que c’est un très bon spot pour une demande en mariage ! Bon, c’est déjà fait alors tant pis…
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